Chiffres provenant du CNC (sauf précision).
| N° | Titre | Année de sortie | Entrées | Pays |
|---|---|---|---|---|
| 217 | Les trois mousquetaires | 1953 | 5 355 226 |   |
Cette nouvelle adaptation sort alors que le roman a déjà été adapté de multiples fois du temps du muet, et en version parlante il y a eu déjà une version française,
une autre mexicaine et deux versions américaines. Quand sort cette nouvelle version le 7 octobre 1953, moins de quatre ans plus tôt est sorti la dernière version américaine,
avec grand succès (3 320 873 entrées en 24 mois, et cette version cumulera finalement même 4 375 880 entrées). Pour se démarquer, cette nouvelle version parie
sur un côté plus humoristique, avec notamment Bourvil dans le rôle du valet de D'artagnan, Planchet, mis en avant pour l'occasion, et Audiart aux dialogues
(ce qui n'empêchera pas les habituelles passes d'arme indispensables à tout film de cape et d'épée digne de ce nom).
Si Georges Marchal est un visage connu, il ne suffit pas à drainer du public; tandis que Bourvil a déjà prouvé sa qualité de star du box office, attirant fréquemment les 3M de spectateurs avec son nom en haut de l'affiche.
Les 2M sont un minimum, les 3M sont très probables. La seule inconnue : le public sera-t-il lassé de cette histoire qu'il connait par coeur?
Le film commence son exclusivité le 7 octobre, tout doucement (et il ne sera que 25ième film au box-office des exclusivités parisiennes de 1953, quand le film américain aura été 9ième des exclusivités parisiennes de 1950). Le public ne se précipite pas pour cette énième adaptation du roman de Dumas. Il faut dire que ce public d'exclusivité parisienne n'est pas non plus le public de Bourvil (ça avait été la même chose avec son plus gros succès à cette date "Pas si bête"). Attendons donc de voir ce qu'en pensera le public des autres villes, et celui des salles de seconde exclusivité et de quartier, et des communes rurales.
Pour la semaine du 11 novembre, sa diffusion est élargie à de nombreuses villes, où le film attire nettement plus, et il passe premier hebdomadaire, avec un magnifique boxoffice de 338 635 entrées, voilà qui est rassurant.
Si par la suite il baisse au gré des villes le programmant, pour la semaine de Noël il remonte très haut à 235 916 entrées, même si que quatrième c'est un bon score. Cela lui permet de terminer 1953 avec 1 213 732 entrées. On part sur des bases du niveau du film américain.
Si Georges Marchal est un visage connu, il ne suffit pas à drainer du public; tandis que Bourvil a déjà prouvé sa qualité de star du box office, attirant fréquemment les 3M de spectateurs avec son nom en haut de l'affiche.
Les 2M sont un minimum, les 3M sont très probables. La seule inconnue : le public sera-t-il lassé de cette histoire qu'il connait par coeur?
Le film commence son exclusivité le 7 octobre, tout doucement (et il ne sera que 25ième film au box-office des exclusivités parisiennes de 1953, quand le film américain aura été 9ième des exclusivités parisiennes de 1950). Le public ne se précipite pas pour cette énième adaptation du roman de Dumas. Il faut dire que ce public d'exclusivité parisienne n'est pas non plus le public de Bourvil (ça avait été la même chose avec son plus gros succès à cette date "Pas si bête"). Attendons donc de voir ce qu'en pensera le public des autres villes, et celui des salles de seconde exclusivité et de quartier, et des communes rurales.
Pour la semaine du 11 novembre, sa diffusion est élargie à de nombreuses villes, où le film attire nettement plus, et il passe premier hebdomadaire, avec un magnifique boxoffice de 338 635 entrées, voilà qui est rassurant.
Si par la suite il baisse au gré des villes le programmant, pour la semaine de Noël il remonte très haut à 235 916 entrées, même si que quatrième c'est un bon score. Cela lui permet de terminer 1953 avec 1 213 732 entrées. On part sur des bases du niveau du film américain.
Le film aura une carrière classique sur les premiers mois de 1954, montant ou chutant selon les villes où il est programmé, puis il continuera sa carrière
discrêtement dans les salles de quartier.
Après 12 mois d'exploitation, il aura attiré 2 955 798 spectateurs (contre 2 673 151 pour la version américaine), septième film des sorties de 1953.
Après 24 mois, ce sont 3 650 512 mousquetaires du roi qui auront rit et frémit devant le film (3 320 873 pour le film américain sorti en 1950).
Fin 1956, le film américain domine toujours : 4,218M d'entrées après près de 7 ans de carrière, quand le film d'Hunebelle n'a pas atteint les 4M (après 3 ans et 3 mois) mais est encore exploité.
Et en 1960, "Les trois mousquetaires" de 1953 est repris, et avec grand succès, ajoutant sur l'année 715 812 entrées, pour un cumul de 4 837 237 entrées; puis en 1961 c'est encore 360 274 entrées de plus, cumulant 5 217 511 spectateurs, plus d'un million d'entrées avec cette reprise! Autant dire que le film avait laissé de bons souvenirs à sa sortie. Et que la popularité de Bourvil dans ce type de film (avec les sorties à succès du "Bossu" puis du "Capitan" à cette période) a sans doute eu un effet positif sur ceux qui avaient raté ces "Trois mousquetaires" dans les années 50.
D'autant plus exceptionnel que sortent les 4 et 25 octobre 1961 les deux volets d'une nouvelle adaptation du roman (avec succès, 4,5M d'entrées pour le boxoffice des deux films additionné - malheureusement comme à son habitude à l'époque, le CNC a comptabilisé les entrées des deux films sur une même référence malgré deux numéros de visa; donc moins de 3M par film).
C'est grâce à cette reprise à succès que le film avec Bourvil entre dans la catégorie "champion".
Sans reprise nationale lui permettant d'intégrer le top 30, il complètera ce box office avec encore près de 300 000 entrées les années suivantes.
Après 12 mois d'exploitation, il aura attiré 2 955 798 spectateurs (contre 2 673 151 pour la version américaine), septième film des sorties de 1953.
Après 24 mois, ce sont 3 650 512 mousquetaires du roi qui auront rit et frémit devant le film (3 320 873 pour le film américain sorti en 1950).
Fin 1956, le film américain domine toujours : 4,218M d'entrées après près de 7 ans de carrière, quand le film d'Hunebelle n'a pas atteint les 4M (après 3 ans et 3 mois) mais est encore exploité.
Et en 1960, "Les trois mousquetaires" de 1953 est repris, et avec grand succès, ajoutant sur l'année 715 812 entrées, pour un cumul de 4 837 237 entrées; puis en 1961 c'est encore 360 274 entrées de plus, cumulant 5 217 511 spectateurs, plus d'un million d'entrées avec cette reprise! Autant dire que le film avait laissé de bons souvenirs à sa sortie. Et que la popularité de Bourvil dans ce type de film (avec les sorties à succès du "Bossu" puis du "Capitan" à cette période) a sans doute eu un effet positif sur ceux qui avaient raté ces "Trois mousquetaires" dans les années 50.
D'autant plus exceptionnel que sortent les 4 et 25 octobre 1961 les deux volets d'une nouvelle adaptation du roman (avec succès, 4,5M d'entrées pour le boxoffice des deux films additionné - malheureusement comme à son habitude à l'époque, le CNC a comptabilisé les entrées des deux films sur une même référence malgré deux numéros de visa; donc moins de 3M par film).
C'est grâce à cette reprise à succès que le film avec Bourvil entre dans la catégorie "champion".
Sans reprise nationale lui permettant d'intégrer le top 30, il complètera ce box office avec encore près de 300 000 entrées les années suivantes.
Le film de George Sydney cumule 4 375 880 entrées à fin 2016, énorme succès (5ième des sorties de 1950).
Les films de 1961 cumulent 4 504 228 entrées (entre 1,5M et 3M pour chaque film?), un succès plus classique une fois qu'on sait qu'il s'agit de l'exploitation cumulée de deux films.
C'est beaucoup plus dur pour le film américain de 1973 : 629 070 entrées, moins que bien des productions pornographiques à micro-budget qui fleurissent en cette année-là. Du coup la seconde partie, "On l'appelait Milady", ne sort que très tardivement, en 1976 (cela fait deux ans que le film est sorti ailleurs) et dans l'indifférence avec 142 605 entrées (220ième des sorties de 1976!...). Quant à la troisième partie ("Le retour des mousquetaires"), sortie en 1989, elle n'atire que 102 085 spectateurs (140ième de 1989, une année avec moins de fréquentation, et sans la multitude de productions pornographiques de 1976).
En 1994, les Américains retentent leur chance, en modifiant l'histoire, avec un casting connu et un budget confortable, mais rien n'y fait, il reste en France dans une zone intermédiaire, avec 632 793 entrées.
La version "modernisée" (et en 3D) de 2011 suscite encore moins d'enthousiasme (0,44M d'entrées), malgré un très gros budget.
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Malgré des passages à la télévision française à l'ère de ces sites, film oublié des internautes.