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Les champions du Box Office Les champions du Box Office à travers le monde

à travers le monde

Bienvenue sur le site des plus gros succès du cinéma!

Ici on ne parle pas des simples jolis succès comme il y en a chaque mois au boxoffice, mais vraiment des quelques plus gros succès, ceux qui sortent du lot. Par exemple la liste française correspond aux deux ou trois plus gros succès annuels depuis 75 ans.

En ayant un éventail d'époques et de pays réunis ici, cela permet de voyager à travers les goûts des spectateurs à travers le temps et l'espace.
Si beaucoup de titres sont connus (et même vus et revus), vous aurez quelques surprises aussi, avec des triomphes oubliés, ou des cinématographies dont on ne soupçonne pas depuis l'étranger le versant populaire, leurs très gros succès ne s'exportant pas. De nos jours, presque partout Hollywood domine encore plus qu'autrefois, mais dans certains pays, les films évènements qui réussissent à faire se déplacer toutes les générations et toutes les catégories sociales restent les films locaux. Et de même certaines cinématographies arrivent (ou réussissaient par le passé) à triompher avec quelques titres dans d'autres pays que le leur.

La fréquentation cinématographique n'est pas restée la même au fil des décennies, à la hausse comme à la baisse, et pas uniformément à travers le monde, on en parlera aussi pour chaque pays, comme cela permet de mettre en perspective les succès des films par époque.

Les pays publiés


FRANCE
- le boxoffice depuis 1945 des films au-dessus de 5,2 millions d'entrées, avec une fiche détaillée par film.
- le boxoffice des champions avant 1945.
- les records de première semaine au fil du temps et l'évolution de l'exploitation.
- les comparaisons entre films de quelques séries championnes du box-office français.
- quelques statistiques et des présentations sous forme de graphique pour analyser la composition du top champions.

ALLEMAGNE
- le boxoffice depuis 1958 des films au-dessus de six millions d'entrées, avec une fiche par film.
- une estimation des champions du box-office d'avant 1958.
- la RDA.
- l'évolution de la fréquentation.

ESPAGNE
- le boxoffice depuis 1965, des films au-dessus de quatre millions d'entrées.

PORTUGAL
- le boxoffice depuis 2004 des films au-dessus des 500 000 entrées.

MEXIQUE
- le boxoffice depuis 1998 des films au-dessus de dix millions d'entrées.
- le podium annuel des années où la fréquentation était encore basse.
- des informations sur le boxoffice mexicain d'autres films à succès.
- l'évolution de la fréquentation.

BRESIL
- le boxoffice depuis 1970 des films au-dessus de 5,5 millions d'entrées.
- des informations sur le boxoffice brésilien d'autres films à succès.
- l'évolution de la fréquentation.



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Le reflet d'une partie de la société :


Dans la majorité de la population du monde, le cinéma est sans doute l'art le plus populaire, accessible le plus facilement et quelque soit le niveau d'éducation. Mais ce n'est pas toujours et partout le cas pour le cinéma vu en salle.

En effet, le public de la salle de cinéma ne reflète pas la population entière d'un pays, une partie des gens n'ayant pas accès à une salle :
si la France est bien lotie (avec plus de 2000 établissements pour environ 6000 salles), beaucoup de pays n'ont de salle que dans les grosses villes, et donc le succès reflète le goût des urbains.
Certains pays n'ont plus aucune salle de cinéma (notamment une partie du continent africain), quand inversement des pays ont reconstruit de nombreuses salles ces dernières années (et donc les plus gros succès reflètent uniquement les goûts actuels avec l'absence de titres anciens)(Mexique, Chine...).

De même, selon les pays et les époques, le cinéma peut être une sortie bon marché (voire snobée par les couches sociales les plus riches) ou à l'inverse trop chère pour inclure toute la population.


Pourquoi compter en entrées plutôt qu'en recette?


Parce que le prix des places a changé au fil des décennies et donc la comparaison directe des recettes entre deux époques ne veut rien dire.

Parce que deux pays peuvent avoir à la même date un prix de place totalement différent, et pour moi un spectateur japonais ou suisse ne vaut pas trois spectateurs mexicains.

Parce que les chiffres en recette sont souvent publiées converties en US$, et que le cours de celui-ci dépend de la date de la conversion, ce qui fait que le succès d'un film dépend de la force de la monnaie locale par rapport au US$ ou du choix de la date du calcul de conversion, ce qui sur de gigantesques succès fait un écart important. Par exemple sur Boxoffice Mojo, le cumul de certains triomphes chinois a baissé de plusieurs dizaines de millions de US$ lors d'une reprise : plus de spectateurs grâce à la reprise a donné moins de recette en US$, voici un exemple qui ne donne pas envie de compter en US$.

Parce dans une même zone géographique, à une même date et avec une même monnaie, deux films au même nombre d'entrées peuvent avoir un grand écart en recette; les super productions hollywoodiennes sont généralement avec un ticket moyen au-dessus de la moyenne, les films pour enfants sont avec beaucoup de tarifs réduits. De même les films avec une courte carrière ont souvent une recette plus élevée que ceux qui ont du succès sur la durée.

La difficulté est qu'il n'y a pour certains pays qu'un comptage en recette.



Les autres supports de diffusion du cinéma


Une partie du public du monde n'a pas accès aux films via la salle de cinéma, mais uniquement via les écrans de télévision ou d'ordinateur. Alors pourquoi ne pas choisir de regarder le succès des films via les passages à la télévision, les téléchargements pirates ou les visionnages en SVOD? En fait la démarche de se déplacer et de payer pour voir un film est plus révélateur d'un choix de la part de celui qui visionne le film, et donc d'un réel reflet d'une envie. Il est en effet rare d'aller voir un film au cinéma pour en rater le début, parler au téléphone à la moitié et faire la vaisselle pendant le dernier tiers, contrairement à la télé... Dans une famille, le choix du programme télé exclut une partie de la production (violence, complexité de l'histoire ou du récit, subtilité psychologique, ...) pour se rabattre sur des programmes plus accessibles lorsqu'il sont visionnés sur un écran familial, avec un consensus qui ne reflète pas toujours une envie.
Cependant, la télé reflète aussi de vraies envies de la part des téléspectateurs, plus difficiles à analyser. Par exemple, on voit bien que l'explosion au box-office France des Bronzés 3 ou encore de La menace fantôme est dû au succès télé (et vidéo) des épisodes précédents, découverts par beaucoup sur leur écran télé et non en salle de cinéma. C'est donc aussi un indicateur de popularité d'un film, et notamment de sa durée de vie post-exploitation en salle.

Les ventes et les locations de cassettes, DVD et Blue-ray étaient intéressantes à connaitre, mais ces supports n'ont pas duré très longtemps (une vingtaine d'années pour la VHS, et autant pour les DVD et Blueray, avec un pic et une chute en quelques années, des fluctuations bien plus rapides que celles des entrées en salle), et la belle période de la location n'a pas duré. La VOD prend le relais (pour combien de temps?), et il serait tout de même intéressant de connaitre les chiffres de tous ces modes de diffusion par film depuis le début des années 80. Pour ce qui est des ventes de vidéos cassettes, il semble que les films familiaux ont été de grands gagnants.
Cependant l'arrivée tardive dans l'Histoire du cinéma de ce mode de diffusion en a exclus des films anciens, succès à leur sortie mais oubliés lors de la période VHS, DVD ou blueray (ou VOD maintenant) alors que la salle est la seule diffusion existant depuis les débuts du cinéma et jusqu'à présent.
Ceci dit VHS, DVD, Blueray et VOD sont d'autres sujets, qu'il serait intéressant à explorer aussi, bien que le reflet d'une courte période.

La SVOD serait intéressante à mesurer, à l'heure des écrans individuels, où là le choix correspondra mieux au goût du public, mais d'une part les données ne sont pas communiquées à grande échelle et sur tous les opérateurs, et d'autre part il faudrait connaitre les visionnages réels (de A à Z), en excluant le zapping de curiosité sur 5 minutes permis par la gratuité et la simplicité d'accès, afin de connaitre les films réellement regardés, et enfin c'est un support tout nouveau ne permettant pas de comparer dans le temps. Et avec l'organisation actuelle de la SVOD, les oeuvres diffusées ne le sont pas en fonction des attentes des clients et de leur succès auprès du public, mais d'accords commerciaux : imaginez un cinéma Pathé ne diffusant que des films Pathé (et ne pouvant pas diffuser autre chose), quand l'UGC lui ne diffusera que ses oeuvres, avec un spectateur devant être abonné au circuit de distribution afin d'entrer en salle... on mesure alors autant la force du circuit de distribution que le succès des films diffusés.
Cependant, c'est assez injuste de ne pas parler du succès d'oeuvres audiovisuelles car elles n'ont pas été diffusées en salle.

Comme on le voit, le succès d'un film ne se résume pas à sa carrière en salle. Mais le triomphe de sa carrière en salle reflète bien une réelle envie du public, à une certaine époque.